Je rentre dans le droit chemin…

Je rentre dans le droit chemin…

spectacle / création

Sylvain Riéjou – Association Cliché

Je rentre dans le droit chemin (qui comme tu le sais n’existe pas et qui par ailleurs n’est pas droit)

« Pourquoi, quand et comment la nudité a-t-elle un sens sur scène ? ». Entre fausse conférence et danse vraie, Sylvain Riéjou défie frontalement ces interrogations et expose sur scène ses propres réponses. Sur fond d’autodérision et avec une étonnante pudeur, il nous explique que, pour lui, toute création artistique implique de se dévoiler, et donc de se mettre « à poil ».

Après l’obtention de son diplôme d’État de psychomotricien en 2004, Sylvain Riéjou décide de devenir danseur. Il rejoint alors la compagnie COLINE à Istres puis la formation EXTENSION du Centre de Développement Chorégraphique de Toulouse.

Depuis 2007, il est interprète pour les chorégraphes Olivia Grandville, Nathalie Pernette, Tatiana Julien, Sylvain Prunenec, Didier Théron, Aurélie Gandit, Geisha Fontaine et Pierre Cotterau. Il travaille également sous la direction de metteurs en scène (Roméo Castellucci, Robert Carsen, Coraline Lamaison) et d’artistes plasticiens (Boris Achour, Clédat et Petitpierre).

En parallèle de son métier d’interprète, il se forme au montage vidéo en autodidacte et réalise des vidéos danse. En 2010, il participe au concours Danse élargie et sa vidéo Clip pour Ste Geneviève y est présentée de nouveau en 2012. Cette même année, il intègre en tant que chorégraphe le cursus Transforme, dirigé par Myriam Gourfink, à l’abbaye de Royaumont. En 2015, il signe la chorégraphie de la pièce UBU, mise en scène par Olivier Martin Salvant au festival d’Avignon. Entre 2013 et 2016, il est en résidence de recherche au Théâtre de L’L à Bruxelles. Durant cette période, il explore des chemins chorégraphiques lui permettant de faire basculer son corps de l’espace réel du plateau vers l’espace virtuel de la vidéo, et inversement. Une manière d’offrir à son corps les avantages de ces deux espaces qui ouvrent des chemins de mouvements différents et complémentaires.

En 2017, il crée son premier solo : Mieux vaut partir d’un cliché que d’y arriver. Dans ce one man show vidéo-chorégraphique, il donne à voir la construction d’une chanson de geste. Pour ce faire, il convoque au plateau son double virtuel, ce qui lui permet de jouer avec ses "prises de tête" artistiques et d’y injecter un peu d’humour. En 2020, suite à la sollicitation de plusieurs théâtres, il crée une version Jeune public de ce spectacle.

Il s’engage ensuite sur la création d’un autre solo : Je rentre dans le droit chemin (qui comme tu le sais n’existe pas et qui par ailleurs n’est pas droit), qui traite de la question de la nudité en danse et avec lequel il poursuit son exploration vidéo-chorégraphique de l’acte de création, en exposant sur le plateau ses questionnements intimes. Pour ce projet, il obtient la bourse d’écriture Beaumarchais-SACD en Avril 2019.

En 2020, il est artiste associé au Triangle – cité de la danse de Rennes.

Distributions : Conception vidéo-chorégraphique, textes et interprétation : Sylvain Riéjou / Régie lumière, son et vidéo : Sébastien Marc / Création lumière : Sébastien Marc et Sylvain Riéjou / Musique et son : Gaspard Guilbert / Regards extérieurs : Tatiana Julien et Clémence Galliard / Contribution chorégraphique : Vincent Simon et Emilie Cornillot

Coproductions : Production : Association CLICHÉ / Accompagnement à la production et au développement : Bora Bora Productions Charles Eric Besnier / Chloé Ferrand
Coproduction : La place de la danse - CDCN Toulouse/Occitanie ; Le Triangle - Cité de la danse (Rennes) ; Carreau du Temple (Paris)
Partenaires : L’Etoile du Nord (Paris), Micadanses (Paris), Le Regard du Cygne (Paris), Montévidéo (Marseille), CNDC (Angers), Les Eclats - pole artistique pour la danse contemporaine (La Rochelle), L’échangeur (CDCN Hauts-de-France), Collectif 12 (Mantes la Jolie), Atelier de Paris.
Ce projet bénéficie du soutien de la DRAC Pays de la Loire et de la Région Pays de la Loire au titre de l’aide à la création. Il bénéficie également de l’aide à l’écriture chorégraphique de la fondation Beaumarchais-SACD et de l’aide à la production SACD.
Cette représentation bénéficie du soutien financier de Spectacle vivant en Bretagne.

Programmation proposée par Le Triangle, scène d'intérêt national - art et création - danse.