L'intervalle présente
Polémique + Danser la faille
À partir de 6 ans
Durée : 1h30 environ
Polémique — Naïf Production
Discussion agitée entre 2 danseurs-acrobates. Corps à corps puissants et boulversants.
Naïf Production explore la complexité des liens, l’interdépendance et la séparation. Les corps sont enchevêtrés. Luttent-ils ? Se soutiennent-ils ?
Danser la faille — Compagnie Lamotte - Sylvère Lamotte
Sylvère Lamotte est danseur et chorégraphe et Magali Saby, danseuse en situation de handicap. Ensemble, à la manière de funambules, ils dansent sur une ligne : une ligne de faille qui se transforme en ligne de force. À l’intérieur de cet espace sensible qu’ils dessinent, le duo vous invite à revoir votre rapport à la fragilité et au corps dansant.
Polémique
Coproduction : Le Sirque – Pôle National Cirque à Nexon en Nouvelle-Aquitaine. Avec le soutien de l’Intervalle de Noyal-sur-Vilaine et de la scène nationale Sud-Aquitain – Bayonne. Naïf Production est conventionné par la DRAC PACA et bénéficie du soutien de la région Sud, du département de Vaucluse et de la ville d’Avignon
Danser la faille
Chorégraphie et texte Sylvère Lamotte
Interprètes Magali Saby et Sylvère Lamotte
Production : Cie Lamento Co-productions : Micadanses et le Maïf Social Club à Paris Soutiens : La Rampe à Echirolles La Cie Lamento est soutenue par la Direction Régionale des Affaires Culturelles Auvergne Rhône-Alpes, Ministère de la Culture et de la Communication, le département d'Isère et la ville de Grenoble. Elle est en « résidence artistique en Isère » dans le cadre du dispositif triennal du département et de la communauté de communes des Balcons du Dauphiné. Elle est également en résidence au sein d’Essonne Danse et associée à La Rampe-La Ponatière Echirolles, Scène conventionnée Art et Création danse et musiques. Sylvère Lamotte est artiste associé à la Maison/Nevers, Scène conventionnée Art en territoire
Naïf Production est une fabrique de spectacles vivants et d’aventures collectives créée par Sylvain Bouillet, Mathieu Desseigne-Ravel et Lucien Reynès. Trois acrobates qui, à partir du singulier rapport d’intimité que leur langage entretient avec la gravité des corps, essaient de mettre en danse la gravité du monde. Autour des motifs de déséquilibre, de résistance et d’effort, ils développent des fictions d’images et de gestes où l’engagement physique est premier. Un engagement qu’ils essaient d’étendre en dehors du plateau. Ils réalisent des initiatives collectives et individuelles, et cherchent un mode d’organisation autour de celui de la coopérative. Chaque projet y est l’occasion de réinventer de nouvelles architectures pour être et travailler ensemble. Un espace de friction fragile où décider ne revient ni à diriger ni à posséder.
Né en 1987, Sylvère Lamotte se forme à la danse contemporaine au Conservatoire national de Région de Rennes, puis au Conservatoire national de Danse de Paris. En 2007, alors en dernière année au Junior ballet, il intègre le Centre chorégraphique d’Aix-en-Provence au sein du GUID (Groupe Urbain d’Intervention Dansée), programme initié par le Ballet Preljocaj. Curieux des univers de chacun, ouvert à diverses influences, Sylvère Lamotte travaille en tant qu’interprète auprès de chorégraphes aux univers variés : Paco Decina, Nasser Martin Gousset, Marcia Barcellos et Karl Biscuit, Sylvain Groud, David Drouard, François Veyrunes, Alban Richard, Perrine Valli et Nicolas Hubert. Nourri de chacune de ces expériences, de chacun de ces langages, il en retient un goût pour la création collective et le mélange des influences. Il fonde en 2015 la compagnie Lamento au sein de laquelle il explore, en tant que chorégraphe et interprète, ses propres pistes de travail. Particulièrement attaché à la danse contact, Sylvère Lamotte expérimente notamment les moyens d’en faire varier les formes. Cette même année, il créé Ruines en 2015, Les Sauvages en 2017, L’écho d’un Infini en 2019, Tout ce fracas en 2021, Voyage au bout de l’ennui et La fabuleuse histoire de BasarKus en 2022 puis Danser la faille en 2023. Depuis les débuts de la compagnie, il multiplie les collaborations avec les élèves de dernière année du CNDC d’Angers, du CNSM de Paris et de l’Académie Fratellini pour lesquels il créé plusieurs pièces de répertoire. Il collabore également avec le théâtre, notamment sur la pièce Un furieux désir de bonheur, mise en scène d’Olivier Letellier, ainsi qu’un Sacre de Lorraine de Sagazan et Guillaume Poix.